dimanche 29 septembre 2013

« Je suis un roman noir » de ADG

Résumé :

Un auteur de romans noirs se retrouve, un soir de réveillon, dans la voiture d’un vieux politicien. Son chauffeur l’amène chez le vieillard afin qu’il fasse la rencontre de sa jeune épouse. Celle-ci n’est autre que l’épouse du passager… Celui-ci se retrouve pris au piège et accusé de divers meurtres qu’il n’a pas commis.






Mon avis :

L’intrigue est un peu trop tirée par les cheveux pour être réaliste. Je pense qu’il y avait trop de rebondissements et que chacun d’entre eux n’a pas été assez approfondi. Je m’attendais plus à une enquête alors qu’il s’agissait en réalité d’un vrai roman noir auquel je n’ai pas du tout réussi à accrocher. Heureusement que le livre se lit vite, cela permet de passer rapidement à autre chose.


Lu en : 1 jour.

« La 7ème femme » de Frédérique Molay

Résumé :

A Paris, la brigade criminelle retrouve chaque jour le cadavre horriblement mutilé d’une femme. Les victimes sont toutes jeunes, jolies, intelligentes et enceintes. Le commissaire Nico Sirsky est chargé de l’enquête avec son équipe. Le temps est compté car le tueur semble vouloir s’en prendre personnellement à Nico ou plutôt à l’une des femmes qui l’entoure.






Mon avis :

Je suis très vite rentrée dans cette intrigue haletante qui laisse peu de répit au lecteur. Nous sommes plongés au cœur de la vie d’une brigade d’élite chargée d’une enquête difficile émotionnellement et où le temps presse.
Les personnages ne se démarquent pas par leur profondeur, ils sont au contraire tous compétents et efficaces. Le livre se lit plus pour l’intrigue et les rebondissements que pour la psychologie.
Ce thriller se lit vite et bien, de quoi passer de bons moments en perspective.


Lu en : 2 jours.

« J’irai cracher dans vos soupes » de Danielle Thiéry

Résumé :

Frédo le toqué est un détenu de la maison de la Santé. Il cuisine des pigeons et, pour une raison inconnue, a décidé de ridiculiser les chefs étoilés par là où ils ont péché : la colère pour l’un, la cupidité pour l’autre etc… C’est sans compter le commissaire Broussard et son équipe de bras cassés, bien décidés à arrêter l’énergumène.






Mon avis :

Un polar qui se veut drôle et décalé, autour d’un thème : la cuisine. Les personnages du livre sont facilement reconnaissables car empruntés à la vie publique (le journaliste Jean-Luc Delaraie, le président Dominique Galopin de Vilepeau…) ce qui est assez curieux vu le scénario.
Certains passages sont pleins d’humour, mais j’ai quand même eu un peu de mal à accrocher à cause de ce côté un peu trop décalé à mon goût.


Lu en : 6 jours.

dimanche 15 septembre 2013

« CSU Portée disparue » (1) de Caroline Terrée

Résumé :

Rachel Cross, jeune étudiante, fille d’un sénateur américain multimillionnaire, a disparu alors qu’elle se rendait à son jogging dans une forêt de Vancouver. Sa voiture est retrouvée abandonnée mais il n’y a aucune trace de son corps. L’agent Kate Kovacs est chargée de l’enquête avec son équipe du CSU. Les minutes sont comptées…






Mon avis :

Caroline Terrée livre ici le premier épisode d’une série consacrée aux enquêtes menées par Kate Kovacs, agent du FBI, en charge du CSU (Crime Support Unit).
Le moins que l’on puisse dire, c’est que cet épisode comporte tous les clichés possibles des séries télévisées américaines comme Criminal Minds ou Les experts. Et cela fonctionne !
Le livre se lit comme un véritable épisode d’une série à suspense. Les personnages sont évidemment brillants. Ils maîtrisent aussi bien la psychologie que les techniques de police scientifique. L’héroïne a tout pour elle, mais pour donner un côté réaliste, l’auteur lui attribue quand même quelques faiblesses liées à son passé nécessairement difficile, qui la rendent justement d’autant plus forte.
L’intrigue n’a rien d’exceptionnel mais le rythme étant quand même rapide, je me suis vite laissée prendre dans l’histoire.
Bien que française, l’auteur a un style d’écriture très américain. Ce n’est pas de la grande littérature, mais le livre est à prendre avec légèreté et au second degré pour passer un moment de lecture somme toute pas désagréable.


Lu en : 6 jours.

« La guerre des vanités » de Marin Ledun

Résumé :

Les suicides d’adolescents se succèdent dans la petite ville de Tournon. L’entourage des jeunes ne comprend pas. Est-ce dû au hasard ? Le lieutenant Korvine n’y croit pas. En charge de l’enquête, il cherche à faire le lien entre l’attitude dévergondée et très inattendue des victimes et le laboratoire dirigé par le notable de la ville qui mène de curieuses expériences.






Mon avis :

Je ne suis pas convaincue par ce thriller qui a pourtant reçu de nombreuses récompenses.
Autant habituellement j’apprécie les personnages principaux torturés et cyniques, autant là, je n’ai pas du tout accroché avec le lieutenant Korvine, personnage aussi antipathique qu’inhumain.
Le scénario, au départ, m’intéressait, mais le déroulé n’était pas spécialement captivant. La fin du roman présente peu d’intérêt. En refermant le livre, je me suis dit « tout ça pour ça ? ».
Il s’agit du second roman de Marin Ledun que je lis et je ne parviens pas à aimer le style de cet auteur.

Lu en : 4 jours.

samedi 7 septembre 2013

« Liquidations à la grecque » de Petros Markaris

Résumé :

Athènes connaît une série de meurtres particulièrement sordides, touchant des personnalités du monde de la finance décapitées. Dans le même temps, des tracts et des affiches sont distribués dans la ville, incitant les athéniens à ne plus rembourser les emprunts auprès des banques. Le commissaire Charitos enquête sur ce sujet très sensible, en cette période de crise.






Mon avis :

J’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire, d’une part parce que le monde de la finance m’intéresse assez peu, d’autre part parce que les noms grecs des personnages sont vraiment difficiles à retenir, ce qui implique de relire plusieurs fois certains passages.
Pendant plus des trois quarts du livre, je me suis demandé comment l’auteur parvenait à écrire alors que l’enquête avançait aussi peu. Je dois toutefois reconnaître que le contexte économique et social dans lequel évoluent les personnages est très bien décrit, ce qui donne un cadre riche à l’histoire. L’enquête n’avance réellement que dans la toute dernière partie du livre, vite bouclée.
Il est fréquent que les scènes s’enchaînent sans que leur séparation ne soit matérialisée par une ponctuation particulière, ce que j’ai trouvé plutôt curieux.
J’ai mis du temps à lire ce livre car je ne l’ai pas trouvé passionnant.


Lu en : 8 jours.

« Le cercle » de Bernard Minier

Résumé :

Les meurtres s’enchaînent à Marsac, une petite ville universitaire dans laquelle la fille du commandant Servaz étudie. Ce dernier est appelé de toute urgence par son ancien amour de jeunesse, dont le fils est accusé de meurtre. Martin Servaz prend la direction de l’enquête, alors que le danger plane tout autour de lui et que l’inquiétude monte d’avoir encore affaire au psychopathe Hirtmann.





Mon avis :

La suite de l’excellent « Glacé » (la deuxième chronique de mon blog). Et quelle suite ! Un petit bijou ! J’adore cet auteur, j’ai adoré ce roman captivant, au ton juste, riche, avec une bonne dose d’action et de rebondissements.
Les personnages sont plus travaillés que dans « Glacé » puisque le cadre est déjà posé.
La participation d’Irène Ziegler, déjà présente dans « Glacé », m’a paru légèrement décalée. Elle n’a de lien dans l’histoire que grâce à Servaz, puisqu’elle ne côtoie pas les autres personnages, ce qui est assez déroutant.
L’intrigue permet d’en savoir beaucoup plus sur le passé de Servaz, l’enquête l’amenant à se plonger dans son passé et dans ses blessures.
Encore une fois, la description des paysages permet de rentrer complètement dans l’histoire et j’admets avoir voulu passer un long week-end dans le sud-ouest…
Bernard Minier est un auteur vraiment très prometteur. J’espère qu’il y aura une suite, je l’attends en tout cas avec beaucoup d’impatience.


Lu en : 4 jours.

« Une pinte de Bruen 1 » de Ken Bruen

Résumé :

Les premières nouvelles de Ken Bruen réunies dans le premier tome d’un recueil : un jeune homme accro aux funérailles, un alcoolique qui rencontre une jeune femme de bonne famille, un clochard alcoolique qui sympathise avec un passant…







Mon avis :

Ce recueil de nouvelles représente très bien ce qu’allait devenir plus tard l’œuvre de Ken Bruen. Nous y retrouvons la quasi omniprésence de l’alcool, son anti-cléricalisme, son cynisme, son humour noir, le tout dans des nouvelles à la qualité certes inégale mais très prometteuse.
Cette lecture est incontournable pour ceux qui apprécient réellement Ken Bruen.


Lu en : 1 jour.

« Un cœur trop lourd » de Ann Rule

Résumé :

Lorsque Chris Northon est retrouvé mort au cours d’un pique-nique en famille, deux clans s’opposent : ses détracteurs qui défendent Liysa, sa femme, accusée du meurtre et ses défenseurs qui dressent un portrait de Liysa peu flatteur. Entre mensonges, trahisons et violence, Liysa, que tout accuse, sera-t-elle condamnée ?






Mon avis :

Un fait divers qui a vraiment eu lieu, une Liysa très manipulatrice qui essaie de faire passer sa victime pour un monstre, un personnage à la psychologie très complexe. C’est assez original dans la mesure où le coupable est une femme.
Ce livre m’a fait le même effet que « Mourir au crépuscule » du même auteur, à savoir qu’il est vraiment surprenant que de tels personnages aient existé.
L’écriture est sans fioriture, un peu à l’image d’une grande chronique judiciaire. Pour les amateurs, un très bon choix.


Lu en : 3 jours.

« Un peu plus loin sur la droite » de Fred Vargas

Résumé :

Si Louis Kehlweiler a quitté la police, son sens policier ne l’a pas quitté. Et lorsqu’il trouve un os humain dans l’excrément d’un chien, sur la grille d’un arbre, il profite de l’aubaine pour mener une enquête qui n’intéresse aucunement ses anciens collègues. Le voilà parti en Bretagne, à la recherche du chien qui a avalé le bout de cadavre, en compagnie de ses acolytes, Mathias et Marc et de son crapaud Bufo.





Mon avis :

Je ne connaissais pas le style assez original de Fred Vargas, que j’ai découvert avec ce roman et qui ne m’a pas déplu.
Ce roman se lit presque plus pour le ton, l’écriture que pour l’enquête en elle-même. L’humour est plutôt noir. Certains dialogues sont savoureux et les personnages intéressants.
Un moment de lecture plutôt agréable.


Lu en : 3 jours.

« Betty » de Arnaldur Indridason

Résumé :

Lorsque la sulfureuse Betty jette son dévolu sur sa proie, celle-ci ne se rend compte de rien et se retrouve accusée du meurtre de l’époux de Betty. Comment peut-on en arriver là ?








Mon avis :

Un Indridason sans Erlendur, sans enquête.
L’histoire de Betty est au départ assez banale et j’ai eu un peu de mal à y adhérer. Tout se déclenche lors de la seconde partie du livre où l’on en sait plus sur l’identité de la victime de Betty, identité qui fait revenir le lecteur quelques pages en arrière pour s’assurer qu’il a vraiment tout compris. Et là, l’histoire prend un peu plus de rythme.
Au final, le livre se lit bien, il est agréable, il sort de l’ordinaire, mais je n’en garderai pas un souvenir impérissable.


Lu en : 3 jours.

« La vérité sur l’affaire Harry Quebert » de Joël Dicker

Résumé :

Marcus Goldman est un jeune écrivain qui a connu un succès incroyable avec son premier livre. En manque total d’inspiration pour écrire son second roman, son quotidien est bouleversé lorsque son ami, ancien professeur d’université, Harry Quebert, est accusé du meurtre, en 1975, de Nola Kellergan, une jeune femme de 15 ans avec qui il aurait entretenu une liaison. Marcus décide alors d’enquêter sur le passé de son ami pour sauver son honneur.




Mon avis :

Je n’avais entendu que du bien du roman de Joël Dicker et mon avis vient s’additionner à toutes les excellentes critiques que ce livre a reçu.
Gé-nial ! Excellent !
L’intrigue est formidablement bien menée, on ne s’ennuie pas une seconde. Les personnages sont très attachants (une mention particulière pour la mère de Marcus qui m’a bien fait rire). L’écriture est limpide et parfois assez drôle.
Les rebondissements sont nombreux (je pense avoir soupçonné tous les personnages du livre avant de connaître le tueur). Il ne faut pas s’attendre à un thriller mais plutôt à une enquête autour d’une belle histoire d’amitié, au sein d’une petite ville où tout le monde se connaît depuis longtemps.
Je recommande vivement la lecture de ce roman qui a reçu de nombreux prix, largement mérités.


Lu en : 4 jours.

dimanche 1 septembre 2013

« Mourir au crépuscule » de Ann Rule

Résumé :

Cheryl Keeton, brillante avocate, mère de famille, est retrouvée morte dans sa voiture sur l’autoroute, dans ce qui semble être, aux premiers abords, un accident.
Rapidement, les soupçons se portent sur son ex-mari, Brad Cunningham. Le problème est que les soupçons ne sont étayés par aucune preuve. Brad n’est donc pas inquiété et il peut refaire sa vie avec sa nouvelle compagne qui adopte les trois fils chéris de Brad. Mais peu à peu, le vrai visage de Brad se dévoile, visage qui jette le doute sur l’innocence qu’il proclame.



Mon avis :

Une histoire tellement pleine de rebondissements que j’ai eu du mal à croire qu’il s’agissait de faits réels. Et pourtant ! Brad Cunningham a bel et bien existé. Ann Rule raconte avec beaucoup de détails, de précision et de psychologie la vie de ce personnage particulièrement manipulateur, qui a trompé son entourage pendant de nombreuses années.
Bien que l’on sache dès le départ le rôle joué par Brad Cunningham dans la mort de son épouse, jusqu’au bout, on attend l’éventuel coup de théâtre au procès.
C’est impressionnant de constater que Brad Cunningham a pu mentir et manipuler autant de personnes aussi longtemps, quasiment en toute impunité.
Au départ, je ne savais pas qu’Ann Rule était spécialisée dans la narration de faits divers et je n’aurais peut-être pas acheté le livre, préférant la fiction. Mais finalement, c’est une très bonne surprise.


Lu en : 3 jours.

Pour changer des polars...

Une exposition très prometteuse à Royan où exposera un photographe plein de talent et d'avenir :