Résumé :
L’inspectrice
Amaia Salazar est chargée d’une enquête relative à des profanations dans une
église. En parallèle, des suicides de meurtriers ont lieu avec la même
signature à chaque fois, à l’attention d’Amaia.
Bouleversée par
la naissance de son enfant, Amaia doit concilier sa nouvelle vie privée et son
métier, alors que l’enquête prend une tournure de plus en plus personnelle.
Mon avis :
« De
chair et d’os » est le deuxième tome de la trilogie du Baztan écrite par
Dolores Redondo.
J’avais
déjà beaucoup aimé il y a deux ans Le
gardien invisible, le premier opus, qui annonçait une série formidablement
bien écrite. Là, avec sa suite, je suis conquise.
Les
deux enquêtes, dont on se doute qu’elles sont liées, sont extrêmement intéressantes
à suivre dans un environnement toujours très bien décrit par Dolores Redondo.
Le style de l’auteur se perfectionne à mon plus grand plaisir. Amaia Salazar
est de plus en plus attachante, avec ses doutes, ses angoisses et malgré tout
son fort caractère et sa perspicacité. Elle est entourée de personnages
crédibles et solides, qu’il s’agisse de sa famille ou de ses collègues
enquêteurs.
Le
roman permet de découvrir l’histoire des cagots, ce peuple maudit qui a vécu
complètement exclu pendant de très nombreuses années. L’histoire ne tourne pas
autour des cagots mais il est intéressant et rare d’apprendre des éléments
historiques dans un polar.
Dolores
Redondo a cette capacité incroyable à décrire les lieux comme si nous y étions
et à instaurer une ambiance à la fois froide et chaleureuse, terriblement
humaine et humaniste.
Je
n’ai toujours pas eu la chance de découvrir le pays basque mais cela fait
partie de mes résolutions avant de lire la fin de la trilogie !
Je
ne peux que recommander la lecture de cette trilogie dont le deuxième tome
constitue l’un de mes coups de cœur 2015.
Lu en : 5 jours.
Effectivement cela donne envie. Je confirme le pays Basque est très beau.
RépondreSupprimerEffectivement cela donne envie. Je confirme le pays Basque est très beau.
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