dimanche 10 avril 2016

« Celle qui en savait trop » de Linwood Barclay

Résumé :

Keisha Ceylon est chercheuse d’âmes perdues. Spécialisée dans les disparitions, elle prétend aider des familles dans le besoin. Elle se débrouille alors pour prendre contact avec le mari d’une femme disparue sans raison, Ellie Garfield. Les choses se compliquent lorsqu’elle s’approche de la vérité.







Mon avis :

Le scénario de ce roman est particulièrement original et plutôt drôle. Sous cette noble et altruiste dénomination de chercheuse d’âmes perdues, Keisha Ceylon est en réalité une arnaqueuse tellement convaincante qu’elle croirait presque elle-même à ses pouvoirs de divination. Ceux-ci ne laissent pas dupe son compagnon ainsi qu’un complice, qui entendent bien profiter du prétendu altruisme de Keisha.
Il s’agit là du premier roman de Linwood Barclay que je lis et j’en apprécie beaucoup la fluidité du style. Il n’y a pas de temps mort. Les scènes d’action sont suffisamment présentes pour donner un rythme soutenu tout au long du roman.
L’auteur a campé des personnages intéressants voire attachants.
Il ne s’agit pas du roman du siècle mais j’en garde un bon souvenir.


Lu en : 3 jours.

« La fille électrique » de Giampaolo Simi

Résumé :

Rosa, jeune policière, a pour mission de protéger Daniele Mastronero, dit Cochise, jeune caïd, afin qu’il mène la police à un chef de clan en fuite depuis plusieurs années. Des liens forts se nouent entre Rosa et Cochise.








Mon avis :

Moi qui aime tant les polars italiens, me voilà particulièrement déçue après avoir lu cet ouvrage.
J’ai trouvé l’histoire difficile à suivre en raison des nombreuses trahisons et stratégies mises en place.
Il y a certes beaucoup d’action mais j’ai trouvé l’ensemble assez long. De plus, je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages.
Globalement, je n’ai pas aimé ce livre, mais j’aimerais découvrir d’autres ouvrages de l’auteur pour ne pas rester sur une mauvaise impression.


Lu en : 9 jours.

« Ardoise » de Philippe Djian

Résumé :

De Céline à Hemingway, de Melville à Salinger entre autres, Philippe Djian évoque les auteurs qui l’ont marqué depuis son adolescence.









Mon avis :

Pour ceux qui ont lu leurs classiques, ce recueil est intéressant et permet en quelque sorte de partager avec l’auteur des impressions et souvenirs de lecture profondément évocateurs.
Pour ceux qui ne les ont pas lus, Philippe Djian donne envie de les découvrir.
Pour mieux apprécier ce livre, il reste préférable d’avoir une culture littéraire assez solide.


Lu en : 1 jour.

« Le toutamoi » d’Andrea Camilleri

Résumé :

Arianna et Giulio forment un couple aux mœurs assez curieuses. Impuissant, pour satisfaire son épouse, Giulio recrute de jeunes hommes qui ne rencontrent Arianna que deux fois. Mais un jour, Mario, jeune recrue, s’éprend d’Arianna et fait tout pour la revoir.







Mon avis :

Le scénario de ce roman est très original et le traitement qui en est fait peut parfois mettre mal à l’aise le lecteur.
Le livre est court, j’ai trouvé dommage que l’histoire d’Arianna ne soit pas plus développée. Dès les premières pages, l’on devine qu’Arianna est un personnage vraiment particulier, au passé trouble et à la psychologie légèrement dérangée. Cet aspect-là m’a beaucoup plu, d’où un final que j’ai particulièrement apprécié.
Découvrir Andrea Camilleri avec ce roman n’est peut-être pas le meilleur moyen de se faire une idée de l’œuvre de l’auteur.
Quoi qu’il en soit, ce livre est très noir, il devrait plaire aux amateurs de personnages tordus.


Lu en : 2 jours.

« Les enfants de l’eau noire » de Joe R. Lansdale

Résumé :

May Linn, une jolie adolescente qui rêve d’aller à Hollywood, est retrouvée tuée dans le fleuve la Sabine. Ses amis, Sue Ellen, Jinx et Terry, décident de l’incinérer et de réaliser son rêve : l’amener au pays des stars.
Pour cela, ils se construisent un radeau et prennent avec eux le magot d’un hold-up. Cet argent intéresse l’agent de police Sy, mais aussi l’oncle de Sue Ellen et Skunk, un monstre dont on ne sait pas bien s’il s’agit d’une légende ou non.




Mon avis :

Indéniablement, l’auteur a beaucoup de talent. L’écriture est belle. Avec simplicité et sobriété, Lansdale dépeint des personnages profonds, humains et attachants.
Le groupe d’amis que forment Sue Ellen, Jinx et Terry se donne pour objectif de réaliser le rêve de leur amie, malgré leur dénuement et les obstacles qu’ils vont rencontrer.
Cette jolie histoire d’amitié n’empêche pas d’imprimer au récit un rythme parfois soutenu et de contenir des dialogues souvent drôles. L’intrigue avance au fur et à mesure de l’avancée des amis sur le fleuve.
Au final, même si je m’attendais à une enquête un peu plus poussée, j’ai trouvé que le roman était de grande qualité.


Lu en : 7 jours.

« … Et justice pour tous » de Michaël Mention

Résumé :

Le superintendant Mark Burstyn, exclu de la police, vit désormais à Paris. Alcoolique et seul, seule la fille de son ami Clarence Cooper lui donne le sourire. Amené à revenir en Angleterre, il retrouve Clarence, chargé d’une enquête sur des viols commis dans un orphelinat.







Mon avis :

Comme d’habitude avec Michaël Mention, difficile d’être déçu.
Ce roman vient clôturer sa trilogie anglaise et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’auteur nous aura fait traverser plusieurs épreuves !
C’est noir, c’est cru, c’est réaliste. Le style est incisif, précis, chaque mot est bien choisi.
La structure du roman est solide. On ne peut que deviner et apprécier la réflexion de l’auteur et son intelligence.
Le contexte économique et social est bien ancré.
L’auteur ne passe aucun détail sur le délabrement du personnage principal qu’est Mark Burstyn. C’en serait presque dérangeant.
Mais qu’importe, cette trilogie ne s’oublie pas.


Lu en : 2 jours.

samedi 9 avril 2016

« Mort à tous les étages » de Duane Swierczynski

Résumé :

Un samedi matin en août, David Murphy, patron d’une entreprise, a convoqué plusieurs employés pour une réunion. Il leur explique que les sorties sont condamnées au gaz sarin, que les ascenseurs ne fonctionnent plus et qu’ils ont la possibilité, soit de boire le jus d’orange empoisonné, soit de se laisser abattre. Mais son assistante s’y oppose et le tue.






Mon avis :

Quelle déception !
Beaucoup trop d’actions invraisemblables, de mouvements incohérents et de rebondissements inintéressants dans ce roman qui démarrait pourtant bien. En effet, une fois les portraits des personnages bien plantés, l’action et le mystère sont vite présents et l’intrigue commence. Une fois démarré, le scénario devient du grand n’importe quoi. Il y a sûrement des amateurs du genre mais je n’en fais pas partie, si bien que malgré la maigre épaisseur du livre, j’ai pris du temps à en venir à bout.
Malgré tout, j’ai bien aimé les citations en début de chapitre, souvent inspirées de l’environnement managérial. Voici ma favorite, de Walt Disney : «  La meilleure façon de se mettre au travail, c’est d’arrêter de parler et de commencer à agir ».


Lu en : 6 jours.

« La ferme du crime » d’Andrea Maria Schenkel

Résumé :

Une famille entière est retrouvée assassinée dans une ferme de Bavière dans les années 50. Si les habitants du village ne sont pas particulièrement attristés par ce drame compte tenu de la personnalité des victimes, ils s’interrogent néanmoins sur l’auteur de ces meurtres qui ont traumatisé les personnes ayant découvert les victimes.






Mon avis :

La ferme de Tannöd est un lieu qui a connu un drame particulièrement tragique. Andrea Maria Schenkel s’inspire de ce fait divers réel pour retracer les meurtres et ses suites.
C’est ainsi que témoignent chacun à tour de rôle les habitants du village, les langues se délient et au fur et à mesure, l’on en apprend un peu plus sur les victimes et leur entourage.
Le fait que le roman soit inspiré d’une histoire vraie instaure peut-être plus facilement du suspense. Quoi qu’il en soit, j’ai beaucoup aimé cette alternance de témoignages et le dénouement de l’histoire.


Lu en : 3 jours.

« Adieu aux espadrilles » d’Arnaud Le Guern

Résumé :

Mado et le narrateur sont en vacances près du lac Léman. C’est l’été, les souvenirs remontent.









Mon avis :

J’ai aussi vite oublié ce livre que je l’ai lu. Me reviennent vaguement des souvenirs de mélancolie, de tristesse.
Difficile d’en dire plus dans la mesure où bien que le style m’ait plu, ce roman n’a pas marqué mon esprit.


Lu en : 1 jour.

lundi 4 avril 2016

« Surtout ne mens pas » d’Elena Sender

Résumé :

Laura est une violoniste reconnue internationalement. Erik, son mari, est un chercheur islandais spécialisé dans l’étude du cerveau. Ils forment un couple idéal mais lors de la soirée d’anniversaire d’Erik, celui-ci est retrouvé pendu à un fil barbelé. Personne ne comprend son acte suicidaire, d’autant plus qu’il venait de découvrir une molécule permettant de lutter contre la maladie d’Alzheimer. Laura cherche à expliquer son geste, de même que le capitaine Raphaël Ruis et le lieutenant Marie Richer.




Mon avis :

J’avais déjà lu un roman d’Elena Sander qui m’avait pleinement convaincue. Le résumé de cet ouvrage m’attirait beaucoup et j’ai eu plaisir à le lire.
L’auteure a des références scientifiques assumées qui n’alourdissent pas le récit, ce qui n’était pas évident.
J’ai eu un peu plus de mal à m’attacher aux personnages trop lisses et trop parfaits à qui il arrive soudainement beaucoup de malheurs. Les personnages des policiers m'ont semblé en revanche insignifiants.
Mis à part cela, le suspense est bien présent et le livre se lit plutôt vite.


Lu en : 4 jours.